- quand j’étais étudiant en licence (bachelor pour les suisses), si on osait suggérer à un collègue de ne pas fumer dans l’amphi pendant la pause entre cours, on se faisait vertement rabrouer.
- on se serait fait tuer plutôt que de se ridiculiser avec un casque de vélo, surtout pour venir à la fac ; le genre de casque que je porte aujourd’hui et que portent la plupart des étudiants que je vois à vélo.
- quand j’étais nettement plus jeune, il était très difficile pour un enfant d’obtenir une patisserie sans alcool dans une boulangerie-patisserie (mon expérience se limite au sud de la France) ; “il y en a juste un peu” disaient-il en me donnant des gateaux plein de je-ne-sais quelle liqueur (que je détestais et détectais immédiatement, beurk).
- j’ai fait de longs voyages en avion avec une moitié de la cabine fumeurs, et un rideau pas vraiment efficace pour empêcher la fumée de traverser vers l’autre moitié.
- et pendant mon adolescence les gens s’inquiétaient des conséquences dangereuses pour les jeunes des jeux de rôles papier-crayon-dé (pas d’ordinateur)…
Tout ceci pour dire que la perception du risque a bien changé, et souvent en mieux. Et que je suis vieux.
Editions précédentes d’un exercice similaire :